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C'est paradoxalement pendant cette magistrale journée d'hier, avec enfin deux grands matches de foot, que s'est produite la plus phénoménale erreur d'arbitrage que le sport ait connu depuis la nuit des temps. Le ballon que frappe l'anglais Lampard rebondit sous la transversale et rentre de 60 à 80 centimètres à l'intérieur des buts allemands. Le but est refusé. Tout aurait pu changer en cas d'égalisation des britanniques, même si tout le monde admettra par la suite la supériorité et la victoire des Allemands.
Comment M. Blatter, président de la FIFA, et notre Michel Platini, président de l'UEFA, peuvent-ils être farouchement opposés à l'assistance dans des cas pareils, de la vidéo ? Ce sont eux, Blatter surtout, qui peuvent imposer aux huit membres cacochymes et chenus du Board, de modifier les règles et d'admettre au moins une caméra sur la ligne de but.
Le rugby, le tennis ont donné l'exemple mais le foot reste, hélas, le sport le plus réactionnaire de la planète.
Escalettes s'en va. Il a démissionné. Est-ce un acte de grande sincérité ou une manoeuvre pour préserver l'autorité du Conseil Fédéral ? On le saura dès vendredi lors de la prochaine réunion du dit Conseil Fédéral. Va-t-on élire un président provisoire ? Peut-être pas. Il s'agira de préparer, avec Jacques Lambert probablement, l'actuel directeur de la fédé, les esquisses d'une nouvelle gouvernance de l'équipe de France. A mon sens, l'été va passer sans secousse.
Voilà mon pronostic. Je vous quitte pour regarder Brésil-Chili. Salut.